Stress pour les femmes, avoir plus d'amis hommes que d'amies femmes réduirait la dépression et les troubles mentaux

Des recherches ont prouvé que les femmes qui ont plus d'amis hommes que d'amies femmes ont tendance à jouir d'une meilleure santé mentale.

Il semble paradoxal d'entendre que les amitiés féminines sont souvent malsaines au point d'induire le stress et la dépression parce qu'en général, par rapport à leurs homologues masculins, les femmes sont plutôt considérées comme des êtres relationnels, empathiques et intuitifs.

Risque de stress vs empathie 

Cependant, contrairement aux avantages largement plébiscités sur le fait d'avoir une nature empathique, l'un des inconvénients de cette vertu particulière est le risque d'attribuer trop de sens aux actions et aux paroles des autres parce que le risque que cela représente pour la survie d'une amitié croît de façon exponentielle lorsque le sens de cette empathie prend une position négative. De même, parce que les femmes ont tendance à accorder beaucoup d'importance à la compréhension intuitive dans les amitiés et les relations, une articulation claire des besoins personnels et une discussion quant aux problèmes quand ils se posent n'est rarement, voire jamais articulée, tout simplement parce qu’ «il ou elle devrait le savoir ».


Des livres mêmes publiés sur le sujet

Des livres ont été publiés ces dix dernières années concernant le témoignage d'histoires réelles et aider et conseiller les femmes à maintenir des amitiés féminines. L'un d'entre eux est intitulé "The friend who got away: twenty women’s true-life tales of friendships that blew up, burned out, or faded away" (L'amie qui s’est enfuie : vingt histoires d’amitiés féminines qui ont explosé, se sont consumées ou se sont évaporées), c'est révélateur de l'ampleur des problèmes des amitiés féminines.

Pression féminine

Depuis l'avènement du féminisme à la fin du 18e siècle, alors que la promesse de solidarité féminine semblait être une condition préalable à la défense des droits des femmes, cette solidarité est restée quelque peu insaisissable. Plus étrangement, un certain nombre d'universitaires féministes a soutenu que ce sont souvent d'autres femmes qui perpétuent les stéréotypes de genre dans la société. Ces femmes peuvent être nos mères, nos sœurs et nos amies. Ce renforcement des stéréotypes de genre est souvent inconsciemment fait à travers des commentaires apparemment innocents et des suggestions amicales. Par exemple, une mère peut accorder plus d'importance au look et aux manières de sa fille qu’à son intelligence.

Une amie bien intentionnée peut aussi prétendre que faire le premier pas dans une situation romantique est une grosse erreur et par la suite vous juger ou colporter des ragots si vous choisissez d'ignorer ses conseils avisés.

Les femmes ont tendance à juger leurs congénères plus sévèrement, et les valeurs sur lesquelles repose ce jugement sont souvent enracinées dans des idées misogynes. Toutefois, la recherche a également démontré que la concurrence chez les femmes diminue avec l'âge. Les femmes ménopausées ont tendance à être plus coopératives avec leurs pairs que leurs homologues plus jeunes.

Moins de stress chez les hommes

Des études ont montré que les amitiés entre hommes ont tendance à durer plus longtemps que les amitiés entre femmes. Une telle étude réalisée avec des étudiants dans les universités mixtes a constaté que les hommes ont tendance à montrer une plus grande satisfaction avec leurs colocataires (qu’il y ait eu conflit ou non) que leurs semblables féminines. Les conclusions de cette étude ont indiqué que les hommes ont tendance à être plus tolérants et indulgents à propos des défauts de leur prochain. Les amitiés entre membres de sexe opposé peuvent-elles toujours rester platoniques ?